Blocage de la «Baleine bleue» : La technologie britannique proposée au gouvernement algérien

Ultra Electronics, un groupe britannique spécialisé dans les équipements et technologies de défense, a récemment proposé ses services au gouvernement algérien afin de procéder au blocage du « Bleu whalechallenge ». Le représentant du groupe en Algérie a déposé une offre de service auprès des services du Premier ministre.

« Le Blue whale challenge est un phénomène particulièrement dangereux pour la société. Nous avons vu les dégâts que ce supposé défit a provoqué auprès de certains jeunes algériens. Il était donc logique qu’Ultra Electronics prenne attache avec les autorités algériennes afin de bloquer définitivement ce phénomène. Nous sommes spécialisés dans les technologies de défense, notamment le domaine de la protection des transmissions de données, nous disposons donc des moyens adéquats pour le stopper net », explique Adel Khalef, représentant du groupe britannique en Algérie.

L’expertise indienne et chinoise

Ultra Electronics met en avant son « tableau de chasse » de la Baleine bleue dans deux pays qui ont également été confronté à ce phénomène : l’Inde et la Chine. « Ces deux Etats sont très avancés en matière de technologie informatique mais ils étaient dans l’incapacité de faire face efficacement au Bleu whalechallenge. Notre groupe est intervenu pour prendre en charge totalement la protection de l’Inde et fournir des équipements de pointe à la Chine », assure Khalef.

Clôture anti-intrusion

La technologie proposée au gouvernement algérien se nomme Cyber Fence (clôture ou bouclier électronique), elle est utilisée par plusieurs Etats pour protéger des données sensibles, notamment dans le domaine de la défense. Il est donc possible de l’adapter pour empêcher l’intrusion d’application dangereuses.

« Le Cyber Fence va faire en sorte d’empêcher que les paramètres IP (Internet Protocole) de cette application dangereuse ne soient consultés à partir d’une adresse IPalgérienne. Le système reste vigilant et efficace même dans le cas d’utilisation de logiciels de contournement. Je dois dire que l’Internet algérien est particulièrement vulnérable puisque nous sommes un des seuls pays au monde qui ne dispose pas d’Infrastructure à clés publiques (PKI), le moyen de protection de base pour les échanges sur le WEB ».

Le gouvernement a-t-il répondu à la proposition d’Ultra Electronics ? « Nous n’avons pas eu de retour officiel pour le moment. Mais nous restons à la disposition des autorités algériennes pour mettre un terme à ce phénomène dangereux », souligne Adel Khalef.